Séparation

Il y a quatre ans, un soir du mois d’avril, j’étais chez moi, dans le patio et je contemplais la nuit et les étoiles qui brillaient. Je m’interrogeais sur mon existence et au cours de mes interrogations je me suis mise à questionner l’Univers et Dieu, je leur ai demandé de m’envoyer un signe pour éclairer mon chemin et m’aider à prendre une décision. A peine une heure plus trad, je recevais un appel du frère de mon homme qui m’annonçait que lui et son frère avaient eu un accident en voulant éviter une tortue au milieu de la route et que la voiture avait fini contre le rocher. J’ai immédiatement flairé quelque chose de suspect et je me suis rendue compte qu’ils me mentaient mais tous les deux se protégeaient l’un l’autre et je ne savais pas vraiment pourquoi ils avaient eu cet accident. J’ai cherché à comprendre pendant longtemps et à avoir des réponses mais c’était toujours la même rengaine et j’ai fini par réaliser que ce n’était pas ainsi que j’obtiendrai la vérité.

Je me suis donc concentrée sur ce qui émergeait en moi qui me montrait que j’avais atteint mes limites et que je ne pouvais plus accepter des mensonges et ce genre de comportement. J’ai tout d’abord arrêté de me mentir à moi-même et j’ai regardé en face ce qui n’allait plus dans les différentes facettes de ma vie : conjugale et familiale, professionnelle, financière et émotionnelle. Tout allait de travers. Le bilan était lourd. J’étais en couple depuis plus de dix ans avec un homme qui me mentait un peu, beaucoup, passionnément et en qui je n’avais plus aucune confiance. J’étais une mère au foyer de trois merveilleux enfants et je n’avais lus ni l’envie ni l’énergie de m’occuper d’eux. J’avais déjà tenté deux réinsertion professionnelles sans grand succès, vu le peu d’aide que je recevais de mon conjoint j’étais loin de pouvoir faire carrière. J’étais fauchée et chaque jour, on s’endettait un peu plus. Nous avions à peine de quoi acheter à manger et tout le reste était considéré comme un luxe, même notre loyer était difficile à payer. Je vivais seule avec mes enfants et leur père, les quelques personnes que je côtoyais étaient des amis de mon compagnon.

Ce soir-là, quand il est rentré à la maison à pied, la voiture accidentée laissée sur le bord de la route, j’ai compris que c’était le signe que j’avais demandé et qu’il était temps de le quitter. Au plus profond de moi j’étais terrifiée. Tout un tas de questions se bousculaient dans ma tête, la plupart restant sans réponse. Même mon amour pour lui s’était terni, il n’avait plus la même saveur, il n’était plus agréable, il était usé. Il m’a fallu plusieurs mois pour accepter que j’allais mettre un terme à notre vie de couple et beaucoup de courage pour prendre la décision de séparer notre famille.

Mais le plus dur restait à venir. A ce moment-là, je n’avais pas conscience de toutes les difficultés que j’allais rencontrer et affronter. Dès le début de notre séparation, j’ai eu face à moi un homme méchant et manipulateur qui a joué de mes faiblesses psychologiques ce qui a fait remonter à la surface toutes mes blessures. C’est d’ailleurs à cette période que j’ai découvert le livre de Lise Bourbeau « Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même » et j’ai beaucoup pleuré en constatant au cours de ma lecture que chez moi, les cinq blessures étaient activées régulièrement et cela depuis mon enfance. J’ai alors compris d’où venait mon éternel mal-être et à quel point je souffrais intérieurement depuis toutes ces années et soudainement j’ai pris conscience que je n’étais presque jamais moi-même.

J’ai donc décidé de devenir moi. J’ai d’ailleurs trouvé à cette période un fabuleux t-shirt très à propos.

J’ai eu peur

J’ai eu envie tellement de fois de partager avec vous mon quotidien, j’avais tellement envie de retrouver ce plaisir d’échanger avec vous sur ce qui m’arrivait, les transformations que je connaissais dans ma vie mais je n’y arrivais pas. J’avais peur.

J’avais peur de vous décevoir, j’avais peur de parler de nouveaux sujets qui me tenaient à cœur mais surtout je ne savais plus raconter. Tout était devenu trop intense, trop déstabilisant, trop douloureux. Je me suis découverte en même temps hypersensible et connectée à l’énergie divine. J’ai aussi découvert mes parties sombres et c’était plutôt effrayant. J’ai été en profondeur pour laisser jaillir celle que je suis, celle que j’ai toujours été, celle qui se taisait lorsque la souffrance était trop forte, celle qui laissait son ego diriger.

Je lis ici et là que l’on appelle cette expérience « la nuit noire de l’âme », je ne mets pas d’étiquette cependant il y avait un lien étroit entre tout ce désespoir et l’émergence de la voix de mon âme. J’ai pris conscience de ce murmure, j’ai commencé à m’écouter, à écouter mes émotions, mes intuitions au plus profond de mon être, de mon corps physique qui souffrait.

Je me suis posée encore plus de questions, j’ai beaucoup lu, de nombreux livres, je cherchais à comprendre ce qu’il m’arrivait. Et chaque nouvelle lecture me faisait plonger encore plus profondément en moi. J’ai révolutionné tout mon système de pensées, j’ai remis en question toutes mes croyances. J’ai mis de la lumière sur mes parts d’ombre et de l’amour aussi. J’ai soigné, j’ai accepté, j’ai pardonné et j’ai commencé à guérir mes maux.

Me voilà prête à présent à partager à nouveau sans peur et avec une grande envie de vous raconter mon parcours.

20 façons de dire « Je t’aime » en étant maman

1/ Je fais de mon mieux pour mon enfant.

2/ Je suis toujours disponible pour un gros câlin.

3/ Je dis à mon enfant que je suis fière d’être sa maman.

4/ Je demande pardonne quand je me suis trompée.

5/ Je me pardonne quand je me suis trompée.

6/ Je donne de l’amour sans condition.

7/ Je suis consciente de mes besoins et je les satisfais pour mon bien.

8/ Je m’accorde le temps de faire des activités qui me font du bien.

9/ Je crois en mon pouvoir personnel de Wondermaman.

10/ Je fais des pauses pour me ressourcer.

11/ Je sais que l’amour de mes enfants est ma plus grande force.

12/ Je me félicite de mes succès et de mes réussites.

13/ Je ressens la fierté d’être maman.

14/ Je m’offre des cadeaux qui me font du bien.

15/ Je me mets en valeur et je reconnais ma valeur.

16/ Je m’encourage à poursuivre mes rêves, mes envies, mes désirs.

17/ J’accepte la joie de vivre.

18/ Je m’entoure de personnes qui apprécient mes valeurs et ma nature.

19/ Je chasse la négativité de ma vie.

20/ Je m’aime et je m’accepte comme je suis.

Chronique d’une mère au foyer est devenue Chronique d’une mère de famille ! A bientôt pour la reprise d’une activité sur ce blog !!!

Nouvelle vie

Cette chronique a une saveur particulière pour moi. Elle est la première que j’écris depuis une absence de plusieurs années, deux peut-être trois ans… Je suis excitée et émue de retrouver mon blog et en même temps, j’éprouve un peu d’appréhension, comme la veille d’une grande fête quand tu espères que tout se passe bien.

Bref j’espère que tout se passera bien. Comme le titre l’indique, nous avons une nouvelle vie. Nous avons quitté la France il y a neuf mois vers une contrée ensoleillée et paisible. Après un début un peu chaotique, nous voilà bien installés dans une belle maison. Nous sommes toujours 5 et nous sommes ravis d’avoir tenté cette nouvelle aventure.

Les enfants ont bien grandi et pour ceux qui s’en souviennent, nous poursuivons l’instruction en famille, avec mention unschooling. C’est drôlement chouette de les voir grandir, apprendre et s’épanouir dans la liberté et le respect de leurs besoins qu’ils soient physiologiques, intellectuels ou personnels.

J’ai eu très souvent envie de partager avec vous notre témoignage d’une vie sans école. Nous pratiquons ce qu’on appelle les apprentissages autonomes, c’est-à-dire qu’à la maison il n’y a qu’aucun enseignement formel. Nous n’avons pas de manuels scolaires, pas de programmes à suivre et encore moins d’exercices à faire. Cependant nous avons plein d’autres choses. Nous avons des livres, pas assez encore à mon goût car notre bibliothèque personnelle se reforme petit à petit, cela dit les bibliothèques municipales sont faites pour nous. Nous avons des tas de papiers, crayons, feutres, stylos. Nous avons des jeux de construction, éducatifs, de cartes, des domino. Et nous avons la vie… Et ça, c’est le seul outil dont nous avons vraiment besoin.

Un bébé quand il nait possède en lui toutes les capacités pour découvrir et apprendre tout ce dont il a besoin. On a même pu constater que dès la naissance, un nourrisson posé sur le ventre de sa mère se dirige instinctivement vers le sein de sa mère pour téter. Puis en grandissant il apprend à se servir des parties de son corps. Il apprend d’ailleurs à marcher, à parler sans aucune intervention humaine simplement en regardant et écoutant les personnes qui l’entourent. Pourquoi en serait-il autrement pour le reste de ses apprentissages ?

La clé des apprentissages autonomes est la confiance. J’ai compris cela en visionnant le fabuleux film de Clara Bellar Être et devenir, en lisant des auteurs comme John Holt et en observant mes propres enfants. Croire en la puissance infinie d’un enfant est libérateur. Cela permet de balayer les doutes, les peurs et l’échec. Chaque enfant est capable de réussir à apprendre les fondamentaux de la vie qui sont entre autres marcher, parler, lire, écrire et compter, et cela sans aucun exercice à faire simplement en le laissant vivre et découvrir l’environnement dans lequel il grandit.

Je ne cherche pas à convaincre, je partage juste ce que j’ai pu découvrir et constater ces dernières années. Je constate simplement que mes enfants apprennent ce que l’école exige des autres enfants, seulement ils l’apprennent différemment et à leur rythme, au moment même où ils le désirent. Et j’entends par le mot désir pas simplement un souhait mais une envie ardente dont savoir un peu plus. On constate souvent à l’âge adulte que de nombreuses personnes acquièrent de nouvelles facultés de manière autodidacte, pourquoi en serait-il autrement pour l’enfant ? L’enfant est tout aussi capable d’apprendre ce qui le passionne ou lui fait envie de manière autodidacte.
Voilà mes premières réflexions au sujet de l’instruction en famille et de l’unschooling. Et je réalise que ce n’est que le début de ce que j’ai à partager. Pour approfondir cet échange, je souhaite mettre en place une chronique régulière à ce sujet. Alors je vous dis à la prochaine et vous souhaite une merveilleuse journée.

Qui a raison ?

Je cherche encore à avoir raison. Cependant je me rends compte de plus en plus clairement que chercher à avoir raison mène au conflit. Cela créé des tensions et déclenchent des émotions négatives, comme la colère parce que lorsque je n’arrive pas à avoir raison, ou que mon interlocuteur ne veut pas me donner raison et ne partage pas mon avis alors je finis par me sentir mal.

Avec les enfants c’est salutaire de ne pas chercher à avoir raison. Parce que chercher à avoir raison à tout prix avec les enfants, ça veut dire que l’on cherche à les dominer « J’ai raison et toi, tu as tort. Fin de la discussion. » Et finalement, ça entraîne des conflits dans le foyer, dans la relation parent-enfant. Au bout du compte, oui le parent a eu raison, mais il a perdu un peu de la confiance de son enfant.

Avoir raison, ça veut dire quoi ? On est responsable de ce qui nous arrive dans notre vie ainsi si on a un rapport conflictuel avec ses enfants, c’est parce qu’on l’a créé, de manière inconsciente certes. Il est vrai qu’aucun parent ne souhaite avoir de conflit avec son enfant. Comment avons-nous créer cette situation ? Je vais y revenir.

Tout d’abord, il est bien de revoir ses demandes, ses attentes vis-à-vis de son enfant. Est-ce que nos injonctions tiennent compte des ressentis de l’enfant ? Est-ce que les choses sont justes du point de vue de l’enfant aussi ? Quelles sont les émotions que l’on ressent au sujet des exigences que l’on demande à l’enfant ? On peut se poser des questions sur ce que l’on a vu étant petit, ce que l’on nous a répondu étant petit dans ce genre de situation, ce que l’on a pu ressentir en tant qu’enfant à ce moment-là.

On prend alors conscience que la manière dont on agit, on l’a créé mais on en est pas spécialement conscient. En fait on reproduit par le système des neurones miroirs ce qu’on a vu, ce qu’on a subi nous-même étant enfant, et on se place  du côté des yeux, pas du côté des yeux de celui qui regarde mais de l’autre côté du regard et on agit comme la personne que l’on a vu agir ainsi. Donc finalement en tant qu’enfant, lorsqu’on a vécu des choses qui ont été gravées dans nos neurones miroirs, eh bien en devenant parent, on reproduit à ce moment-là, les attitudes de nos parents, même si parfois on se dit « Non, non c’est pas vrai. », en posant les choses à plat, on voit qu’on peut les reproduire et que l’on nie totalement les ressentis de notre enfant intérieur qui lui  à ce moment-là a été blessé, n’a pas été entendu et dont la peine a été mise de côté et relayée à un endroit où on ne peut plus y accéder de manière immédiate.

Prendre conscience de nos actes, des mots que l’on dit à nos enfants et ne pas chercher à avoir raison à priori,  c’est salutaire et ça casse le processus de reproduction. Prenons toujours un temps de pause pour voir d’où nous vient cette exigence, cette demande vis-à-vis de notre enfant. Est-ce qu’elle reflète vraiment mes ambitions éducatives ou est-ce un reliquat des exigences de mes propres parents auxquelles je n’adhère pas forcément ? Il ne s’agit pas de se dire que l’on a tort non plus. Juste se demander ce qui est le mieux pour trouver un équilibre entre chaque membre de la famille, parent et enfant compris dans cet équilibre-là, c’est-à-dire que le parent et l’enfant doivent être gagnant/gagnant dans cette relation.

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Comment éviter la fessée ?

J’ai eu la possibilité d’aller témoigner de mon expérience de l’éducation non violente dans Les Maternelles. Le titre de cette chronique est le sujet de l’émission qui a eu lieu lundi 25 avril sur France 5, le replay est ici et je vous invite à  le visionner.

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Cette chronique reprend la trame suivie par les présentatrices, Sidonie Bonnec et Nathalie Le Breton, et a pour but de poursuivre la réflexion amorcée par celles-ci. Elle vous invite à répondre à leurs questions et me permet d’ajouter quelques informations que je n’ai pas eu le temps d’apporter.

1/ Dans quelles circonstances donnez-vous la fessée ?

Il est important de commencer par s’observer et noter les circonstances qui déclenchent ce phénomène. Vous amorcerez ainsi les prémices du changement. En effet, prendre conscience des situations qui engendrent une fessée vous permet de repérer en amont les signes qui indiquent que la fessée va arriver. Pourquoi faire ce genre d’exercices ? Parce que cela mettra en lumière que finalement ce ne sont peut-être pas les comportements de l’enfant qui déclenchent la fessée mais bien plus tôt votre état d’esprit. Cela signifie-t-il que votre enfant est irréprochable ? Pas du tout. Cependant cela peut vous faire réaliser que votre seuil de tolérance à ses frasques est variable suivant votre état émotionnel. Donc pas de panique, si vous êtes capable de trouver à certains moments une alternative à la fessée vous pourrez la trouver dans de plus en plus de circonstances en prenant simplement conscience que vous êtes maître de vos émotions 😉

Comme l’a indiqué le Docteur Marcelli, la fessée est bien souvent donnée dans deux circonstances. La première car elle semble avoir une vertu éducative qui pourrait rappeler la limite à ne pas dépasser. On verra par la suite si cette affirmation est fondée scientifiquement. Et deuxièmement la fessée est souvent pulsionnelle, elle est donnée lorsque le parent est sous tension, débordée ou pris dans l’excitation ambiante.

2/ Comment réagit l’enfant et que se passe-t-il dans sa tête quand il reçoit une fessée ?

Comme en témoigne Amélie T. qui est venue chercher un moyen d’éviter la fessée, lorsqu’elle donne une fessée à son fils de 3 ans celle-ci n’a aucune valeur. Elle constate que suite à cette fessée, il reprend inexorablement ce qu’il était en tain de faire.

Physiologiquement parlant, lorsqu’un enfant reçoit un châtiment corporel, il ressent de la peur ou de la honte. Son cerveau sollicite son amygdale et cela engendre une réaction de stress. Ainsi sollicité excessivement, il sera donc plus difficile pour lui de gérer les situations de stress ou de peurs.

3/ Que ressentez-vous au moment où vous donnez une fessée à votre enfant ?

Il est très utile de noter ici que presque tous les parents qui donnent une fessée à leur enfant ressentent de la culpabilité, qu’elle soit exprimée ou non, qu’elle soit acceptée ou pas. Car je suis convaincue que tous les parents comme vous et moi aiment profondément leur enfant et ne veulent que leur bonheur. Malheureusement ils sont pris dans un mécanisme dont ils n’ont pas forcément conscience et dont ils ne perçoivent pas toutes les conséquences. Soyez sûrs que vous pouvez faire autrement sans pour autant basculer dans le laxisme et sans perdre la face devant vos enfants.

Comme l’indique le Docteur Marcelli, il est important de se rendre compte que c’est l’excitation qui monte qui déclenche le phénomène des châtiments corporels. Il donne deux pistes pour faire baisser cette excitation : prendre un temps de repli, une mise à distance soit de l’adulte soit de l’enfant, tout en indiquant que ce moyen n’est pas une punition mais un moyen d’aider chaque protagoniste à retrouver son calme, puis amorcer un temps de réflexion qui permet de reprendre la gestion de ses émotions et ainsi d’éviter l’automatisme de la fessée de prendre le dessus.

4/ Pourquoi la fessée ne marche pas ?

Comme indiqué dans la question deux, tout ce qui fait stresser un enfant n’a aucune valeur éducative car la zone émotionnelle de son cerveau prend le dessus et l’empêche de réfléchir. Même la menace d’une fessée ou d’une punition est une source de panique. Le cerveau est sous stress, donc sous tension et il déclenche comme réaction soit de la violence, de l’agressivité, soit une fuite, soit un figement. La menace est quasi-impossible à gérer pour le cerveau car elle déclenche une phase d’attente qui met le cerveau sous-tension et cette tension ne s’arrête que lorsque la menace a été mise a exécution, le cerveau de l’enfant peut alors s’apaiser.

Olivier Maurel, auteur de « La fessée » écrit ceci au cours d’une interview qu’il m’a accordée et que vous pouvez retrouver ici :  » Le stress provoqué par des traumatismes (et la violence éducative est ressentie par l’organisme des enfants comme une agression) peut détériorer la partie antérieure du cerveau dont un des rôles est de modérer les réactions agressives qui peuvent s’avérer nécessaires pour l’autodéfense de l’individu. A partir de ce moment, les réactions agressives peuvent ne plus avoir de frein. De plus, une autre partie du cerveau, l’amygdale, qui est impliquée dans les réactions émotionnelles, est stimulée par les traumatismes subis. Ainsi, frapper un enfant, c’est un peu comme doper son moteur de violence et affaiblir ses freins.  Il n’est donc pas étonnant que dans les époques et les pays où la violence éducative est à un haut niveau d’intensité, les réactions individuelles et collectives soient d’une grande impulsivité et d’une grande violence. »

4/ Que faire lorsque la fessée est quand même arrivée ? Que mettre en place ?

Il est important de s’excuser. Cependant des excuses à répétition et sans changement de comportement parental n’ont aucune valeur. Ainsi, s’excuser et recommencer toujours le même phénomène n’est pas une bonne chose.

Donc s’excuser oui puis amorcer un changement. Petit à petit, les excuses laisseront la place à des encouragements et des félicitations. Oui sachez vous encourager et vous féliciter, car il est essentiel que vous en preniez conscience et que vous soyez fiers de tous les petits pas que vous ferez car ce sont eux qui vous permettront d’aller là où vous voulez aller.

Ensuite chercher des solutions dans des livres sur l’éducation non violente, Isabelle Filliozat est en tête, mais également Olivier Maurel, Catherine Dumonteil Kremer, Catherine Gueguen et sur des blogs, en ce moment j’aime beaucoup Apprendre à éduquer.

Et sur mon blog il y a une section Education non violente dans laquelle je répertorie toutes les chroniques que j’ai écrites.

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Selon moi, la meilleure des choses est de donner l’exemple à nos enfants. A chaque fois qu’il y a des tensions entre mes enfants ou avec moi, je rappelle à chacun que dans notre foyer, on refuse les violences. Je leur rappelle que l’on respecte leur corps, leurs émotions et cela a pour conséquence de réveiller leur capacité de réflexion. Je leur montre aussi que je suis également en proie à la gestion de mes émotions et je les soutiens dans la gestion des leurs.

Et puis revoir parfois les limites que l’on pose. Sont-elles absolument nécessaires ou sont-elles seulement la reproduction d’un système archaïque ? Savoir établir les règles de votre foyer, qui ne seront pas les mêmes que celles de votre voisine ou de votre soeur, mais qui reflètent vos valeurs, vos croyances et lâchez prise sur le reste.

Retrouvez le pouvoir des câlins et de l’écoute. Nos enfants ont souvent juste besoin de notre présence, de notre contact et ils cherchent dans le conflit un moyen d’avoir notre attention.

Pourquoi pas prendre contact avec une association de parentalité positive de votre région ? Soit par internet, soit directement, toute entraide est bonne à prendre 😉

Au besoin, je suis disponible pour vous écouter. Mon mail juliechroniqueuse@yahoo.fr

6/ Est-ce que l’éducation non violente est difficile ?

J’aime dire qu’éduquer un enfant reste difficile, comme toute chose nouvelle et d’autant plus que les enfants en grandissant passent par des phases de changement qui ne sont pas toujours connues des parents. Mais après tout, fesser ses enfants c’est également difficile, et ça n’a rien de très valorisant. Surtout qu’en devenant plus grand, les châtiments corporels ont de moins en moins d’emprise sur l’adolescent, tout autant que les punitions ou privations.

Il s’agit de savoir ce que l’on veut obtenir. Souhaitez-vous obtenir la coopération de vos enfants dans un échange où toute la famille y trouve son compte ou souhaitez-vous obtenir une obéissance soumise dans laquelle vous risquez de perdre beaucoup de batailles lorsque l’enfant grandit ?

L’autorité n’est pas à éliminer dans l’éducation positive, c’est l’autoritarisme qui est à éliminer. Dans l’éducation positive ce qui est difficile c’est que finalement les parents ne sont pas laxistes comme j’ai pu l’entendre, car ils fixent un cadre et des règles à leur enfant mais cela est fait dans le respect de leur personne et avec leur consentement.

7/ Est-ce que les enfants sont plus sages avec l’éducation bienveillante ?

Comme je l’indique dans l’émission, je n’aime pas ce terme « sage ». Après tout c’est un mot que l’on emploie que pour les enfants. Vous arrive-t-il de dire « Mon mari n’a pas été sage aujourd’hui, il ne m’a pas aidé à préparer le repas » ou alors « Mes collègues ne sont pas sages, ils ne font jamais leur travail à temps »… NON ! Alors pourquoi qualifier les enfants de « sage » ?

Mes enfants sont plus coopératifs, ils sont plus respectueux des règles de la famille, surtout l’aîné, car on ne peut pas avoir les mêmes exigences avec des enfants d’âges différents. En grandissant, j’ai remarqué que la coopération est de plus en plus facile.

Et surtout je réalise que mes enfants ont entièrement confiance en nous. Quand il leur arrive de transgresser une règle, ils ne s’en cachent pas, ils viennent nous dire ce qui s’est passé, ils n’ont pas peur de nous et nous confie leurs émotions et leurs ressentis en toute confiance. Et bien souvent ils tirent tout seul les enseignements de leurs bêtises… N’est-ce pas ce que chaque parent veut enseigner à sa progéniture ?

J’aime cette citation de Gandhi et je la trouve très pertinente pour notre sujet « Soyez le changement que vous voulez voir dans le monde. »

Besoin d’aide, je suis là :-)

J’ai fait un sacré bout de chemin ces dernières années. J’ai pris une décision et j’ai toujours gardé le cap, même quand c’était dure, même quand ça l’est encore.

Cette décision, c’était d’élever mes enfants autrement. Autrement que ce que j’avais appris, autrement que ce que j’entendais et voyais dans mon entourage.

J’ai décidé d’élever mes enfants en les considérant comme j’aurais aimé que l’on me considère lorsque j’étais petite fille. J’ai ressenti le besoin de prendre soin de leur âme pour guérir la petite fille qui pleurait en moi.

J’ai alors arrêté de les fesser, de les bousculer, de les attraper fort, de les frapper. J’ai refusé d’avoir recours à la soumission pour obtenir leur coopération. Ça n’a pas été facile. Entre le moment où j’ai pris cette décision et l’application effective de cette décision plusieurs mois se sont écoulés. Et lorsque l’automatisme reprenait le dessus, je demandais pardon, je me pardonnais et je le laissais partir, je me libérai de lui, comme si cette nouvelle tape me rapprochait un peu plus de ce que je voulais car elle me rappelait que ce fonctionnement ne me convenait pas.

Pourquoi prendre la décision à contre-courant pour la plupart des personnes de ne plus frapper mes enfants ?

Pour leur éviter d’avoir à prendre cette décision, pour leur éviter de passer par les schémas que j’ai subis et pour leur donner une chance d’être épanouis dès aujourd’hui et pour toujours.

En une phrase, les châtiments corporels modifient profondément le cerveau des enfants et annulent donc une partie des merveilleuses capacités qu’on leur offre à leur naissance.

Aujourd’hui j’écris cette chronique non pas pour relancer le débat pour ou contre la fessée, je pense que le sujet est suffisamment entré dans le domaine publique pour que chacun réfléchisse à une nouvelle manière d’élever les enfants.

Aujourd’hui je m’adresse à vous pour vous proposer mon aide. J’ai souvent eu besoin qu’on m’aide, et même encore maintenant lorsqu’il m’arrive de déraper, je cherche du soutien pour faire autrement. Ce soutien, je le trouve soit dans mon for intérieur, en écoutant ma petite voix qui me conseille toujours très bien sur ce qu’il y a de mieux pour moi soit auprès de livres, soit sur des blogs ou des groupes. Malheureusement, je n’ai pas toujours eu de personnes avec qui échanger sur une question précise ou lors d’un craquage et pour m’apporter une oreille attentive et sans jugement.

Alors voilà je ne suis pas une spécialiste de l’éducation non violente mais j’ai un vécu et une expérience que je peux mettre à la disposition des mamans qui le souhaitent. Et je serais contente de vous accompagner, de vous écouter, de vous apporter un peu de mon aide, pour votre bien-être et celui de votre famille.

Vous pouvez me joindre en message privé sur ma page Facebook ici ou sur mon mail juliechroniqueuse@yahoo.fr

Je vous répondrai au plus vite, au mieux de mes disponibilités du moment. Mais soyez sûre que si je ne vous réponds pas dans la minute, ce sera sûrement dans l’heure ou dans la journée au pire. Et on est d’accord qu’à partir de 23h00 c’est extinction des feux et cela jusqu’à 9h00 le lendemain matin 😉

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Quand leur journée se termine…

Quand leur journée se termine,

Je file dans le placard piquer en cachette une sucrerie.

Je m’installe confortablement dans mon lit et je pianote sur mon ordi.

Je souffle et savoure ce moment où le nom « maman » ne résonne plus dans la maison.

Je pense à mon homme qui endort la dernière en bas.

Je prie pour que l’endormissement se fasse en trois minutes.

Je répète trois ou quatre fois « Chuuuuut ».

J’entends des murmures, des « quoi », des fous-rires dissimulés.

Je repense à tout ce que je me suis promise de faire ce soir quand ils seront couchés et j’oublie.

Je rêve à une soirée qui commencerait à 20h45.

Je pense à mes copines qui ont des enfants qui s’endorment comme des loirs à 20h15 et je souris, si seulement…

Je me souviens que moi-même étant petite fille, je détestais l’endormissement.

Je blogue parfois, quand mes pensées et mon énergie sont synchro.

J’entends des pas dans les escaliers… « Je vais faire caca ».

Je crie parfois aussi, quand mon énergie et mes pensées ne sont pas synchro.

Je regarde mon feuilleton du moment, quand j’ai juste envie de me détendre et je m’endors avant eux.

Je sais que quoi qu’il arrive l’un des deux va s’endormir et l’autre veillera bien trop tard à mon goût.

Et quand ils dorment (enfin), je me fais toute petite, je les regarde dormir paisiblement et je les kiffe à donf :-p

Quand leur journée se termine, la mienne commence ou presque…

Et chez vous, ça se passe comment quand leur journée se termine ?

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Vis ma vie de star

Un écran nous sépare et vous ne pouvez ni m’entendre, ni me voir. Cependant, j’ai envie de vous crier avec tout l’enthousiasme et la joie qui m’a envahi depuis une semaine, JE SUIS PASSÉE A LA TÉLÉ !!!!!!!!

Enfin j’ai fait l’enregistrement jeudi dernier à Paris et vous aurez le plaisir de me voir (ou pas d’ailleurs), lundi 25 avril prochain sur France 5, dans la célèbre émission préférée des mamans LES MATERNeLLES !!!

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Tout a commencé mi-mars par un message privé sur ma page Facebook, d’une sympathique journaliste prénommée Emilie « Je me permets de vous contacter car je prépare actuellement une émission sur la fessée. Suite à la lecture de votre blog et aux différents articles que vous avez posté sur la question j’aimerais beaucoup vous avoir au téléphone pour échanger avec vous… 🙂 »

Et ce jour-là, j’ai fait « AAAAAAAAAh, une émission sur la fessée, c’est fait pour MOI !!! ». J’ai répondu dans la foulée, et le lendemain, nous échangions sur ce sujet qui me passionne depuis plus de quatre ans maintenant, l’éducation non-violente, bienveillante et positive. Après deux échanges téléphoniques, j’étais dans l’attente d’une réponse (positive) d’Emilie et le samedi du week end de Pâques, j’ai eu la bonne nouvelle que je participerai à l’émission. Rendez-vous fixé au jeudi 7 avril à 16h00, dans les studios des Maternelles, à PARIS.

Ce matin-là, je me suis levée avec une pêche d’enfer, j’ai pris le temps de me préparer, d’embrasser enfants et mari et j’ai filé comme une étoile jusqu’à la gare de Saint Exupéry, sourire aux lèvres, qui ne m’a pas quitté depuis 😉

Deux heures de trajet plus tard, je sautais dans un magnifique taxi Gare de Lyon, direction les Studios… J’étais dans une béatitude extrême. Quand tu prends le taxi pour la première fois, que non seulement tu te rends sur un plateau télé mais que tu sais que ta course te sera entièrement remboursée, tu deviens une star, mondialement connue, qui voyage en toute discrétion dans les rues de Paris. C’était comme dans un rêve, un rêve éveillé !

Arrivée à bon port, j’ai rencontré les autres mamans venues elles aussi témoigner pour l’émission, coucou mesdames Amélie 🙂 J’ai observé les locaux, j’ai fouiné dans leur bibliothèque de livres à donner, j’en ai gardé deux, j’ai regardé les émissions en cours d’enregistrement et j’ai même vu madame Catherine Dolto, venue témoigner pour un sujet sur l’haptonomie, le bonheur ❤

Puis est venu l’instant magique, presque irréel, du maquillage et de la coiffure. Un moment très agréable, une sensation de bien-être m’a envahit, un moment à couper le souffle tellement peu courant et si peu accessible au commun des mortels… J’étais aux anges ! Et métamorphosée aussi ! La mère au foyer est devenue la star au foyer :-p

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Ensuite j’ai eu le plaisir de rencontrer Emilie, la journaliste qui m’avait contactée. Une jolie jeune femme très agréable qui nous a expliqué le déroulement de l’émission et nous a mis à l’aise.

Et l’heure est arrivée ! On a rencontré Sidonie et Nathalie, j’ai été placée sur le fameux canapé de l’émission, j’ai eu droit à un raccord maquillage et ACTION !!!!!!

C’est passé si vite, c’était très chouette et un peu stressant aussi, mais du bon stress, l’adrénaline qui te fait te surpasser !

Bref, j’ai enregistré une émission de télévision. A voir le lundi 25 avril à partir de 9h00, sujet « Comment éviter la fessée ? »

On en reparle après la diffusion ? Je ne vais pas tout vous dévoiler maintenant, et j’ai oublié de dire tellement de choses que je vais bien être obligée de vous refaire une chronique 😉

A très vite.