« Il me cherche » d’Isabelle Filliozat… A gagner !

J’aime Isabelle Filliozat. J’aime ses livres, ses mots simples et concrets. Ses ouvrages sont pragmatiques, clairs et pédagogiques et ses explications apparaissent comme une évidence.

J’aime ce qu’elle m’a appris sur la parentalité positive, j’aime ce qu’elle a fait émerger de mes souvenirs d’enfance, j’aime l’écouter parler. Elle nous parle de notre vécu, elle réconforte nos coeurs meurtris, nous fait sourire et pleurer parfois. Ses conférences sont très instructives et sont un véritable plaisir à écouter.

Surtout j’aime Isabelle Filliozat car elle défend le droit des enfants d’être élever avec respect, amour et douceur, sans violence, sans chantage, sans stress, sans peur.

Bref je suis fan d’Isabelle Filliozat. Vous pouvez d’ailleurs la suivre sur sa page Facebook.

Sa bibliographie est longue et traite de parentalité, de développement personnel mais également de cuisine. Après le succès en 2011 de « J’ai tout essayé » ou « comment traverser sans dommage la période de 1 à 5 ans » de votre chérubin, elle nous livre aujourd’hui la suite « Il me cherche » pour « comprendre ce qui se passe dans son cerveau entre 6 et 11 ans ».

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Ce nouvel opus tombe à pic dans ma famille car mon fils ainé vient de fêter ses 6 ans. Il va donc nous accompagner pour les années à venir.

Dès l’avant-propos, Isabelle plante le décor « J’ai écrit ces pages (…) pour que nous, parents, soyons capables de choisir notre façon d’agir plutôt que d’être agis par notre histoire personnelle. » Puis dans le « Mode d’emploi » elle nous rappelle qu’en matière d’éducation il n’y a pas de mode d’emploi justement « Il est clair que, face à chaque situation, une multitude d’options peut être envisagée. » Chaque enfant est unique, nous le savons, c’est pourquoi il est bon de le considérer comme un être à part entière avec ses émotions, son caractère, ses qualités et ses défauts. Il n’est pas nous, il ne nous appartient pas et nous n’avons pas le droit de faire ce que nous voulons avec lui, sous prétexte que nous l’avons mis au monde !

Ainsi lorsque nous ne comprenons pas trop pourquoi il agit ou réagit de telle ou telle façon, ce livre « Il me cherche » nous livre des pistes de réflexions à explorer et à tester.

Avant toute chose, remplissons son « réservoir d’amour ». J’aime cette expression parce que nous avons trop souvent tendance à croire que l’amour que nous portons à nos enfants leur a été transmis à leur naissance et qu’il suffit à lui-même. C’est tout à fait faux. Notre enfant même s’il sait que nous l’aimons, a besoin de l’entendre, de le sentir, de le vivre et c’est à nous de remplir chaque jour son « réservoir d’amour » pour l’aider à passer une bonne journée. Alors dès maintenant câlinez-le, embrassez-le, réconfortez-le quand il pleure, prenez-le dans vos bras, riez avec lui, jouez avec lui, parlez avec lui et il fera le plein d’amour.

Du chapitre III au chapitre VIII, Isabelle détaille les aléas que rencontrent les enfants par tranche d’âge. Ainsi entre 6 et 7 ans, c’est « l’âge de l’imaginaire », à 7 ans « l’âge de raison », à 8 « l’âge des règles et des projets » pour arriver jusqu’au « prémisses de l’adolescence ».

Le dernier chapitre, quant à lui, est consacré aux parents et nous questionne « Que se passe-t-il en nous, parent ? » La première mise en situation parlera certainement à beaucoup de parents « Je m’énerve et je crie. » Une petite phrase pleine de bon sens énonce une évidence que nous avons trop souvent tendance à oublier « Il est paradoxal de crier sur un enfant pour lui demander de se calmer. »

Pour clore cet ouvrage, vous trouverez dix « petites infos et ressources supplémentaires » qui font office de pense-bête, très utiles pour rappeler l’essentiel et nous aider à comprendre ce qu’est une émotion ou « les inconvénients d’une punition ».

Ce livre colle donc tout à fait au thème de la journée de la non-violence éducative qui est d’élever son enfant sans fessée ni punition.

Pour que cette journée ne reste pas une seule par an, j’ai le plaisir de faire gagner à l’un d’entre vous, un exemplaire dédicacé de « Il me cherche » d’Isabelle Filliozat.

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Pour participer à ce concours, deux impératifs :

1/ Habiter en France métropolitaine.

2/ Laisser un commentaire sous cette chronique dans lequel vous me raconterez une anecdote que vous avez vécu avec votre (ou vos) enfant(s) où vous vous êtes dit « Il me cherche ».

Ce concours est ouvert dès maintenant et prendra fin jeudi 8 mai 2014 à 23h59.

Je laisserai ensuite le hasard vous départager et le gagnant sera annoncé en édit de cette chronique le vendredi 9 mi 2014 dans la matinée.

Bonne chance à tous.